• Gottferdom, j'ai cassé un miroir...

    Cette superstition reste l'une des plus répandues aujourd'hui : , elle est née bien avant l'apparition des premiers miroirs de verre. Elle trouve son origine à Rome au 1er siècle av-JC.

    Les premiers miroirs que possédaient les Égyptiens, les Hébreux et les Grecs de l'Antiquité étaient fabriqués à base de métal poli (cuivre, bronze, argent ou or), et étaient incassables. Vers le 4ème siècle av-JC, les Grecs s'en servaient pour la catoptromancie (divination), qui utilisait du verre fin ou des cruches de terre cuites remplies d'eau. Le récipient plein d'eau (miratorium pour les Romains) était censé révéler l'avenir de la personne dont l'image s'y reflétait. Les prédictions étaient déchiffrées par un voyant. Si l'un de ces miroirs glissait et se brisait, ce dernier pouvait interpréter la chose soit la personne n'avait pas d'avenir (il ne lui restait guère de temps à vivre), soit les épreuves qui l'attendaient étaient terrifiantes.

    Au Ier siècle ap-JC, les Romains adoptèrent cette superstition en y ajoutant une petite note personnelle, qui subsiste encore à présent. Persuadés que l'état de santé d'un individu évoluait selon des cycles de sept ans, ils en déduisirent que le miroir, qui reflète l'apparence d'une personne, et donc son état de santé, augurait sept ans de maladie ou de malchance s'il se brisait.

    Au XVème siècle, les premiers miroirs plats, cassables, recouverts d'une couche d'argent, étaient fabriqués à Venise. Ils étaient fort coûteux et exigeaient le plus grand soin dans leur manipulation et les maîtresses de maison répétaient inlassablement aux domestiques chargés de les entretenir qu'un miroir brisé équivalait à sept ans de malheur (ou par extension les domestiques seraient privés de salaire pendant 7 ans pour rembourser le miroir brisé).

    Source de l'image : © Grand - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences avec un article sur l'évolution du corps en 5 ans


    2 commentaires
  • Piqué sur Wikipédia :

    René Magritte

    Ses peintures jouent souvent sur le décalage entre un objet et sa représentation. Par exemple, un de ses tableaux les plus célèbres est une image de pipe sous laquelle figure le texte « Ceci n'est pas une pipe » (la trahison des images, 1928-29). Il s'agit en fait de considérer l'objet comme une réalité concrète et non pas en fonction d'un terme à la fois abstrait et arbitraire. Pour expliquer ce qu'il a voulu représenter à travers cette œuvre, Magritte a déclaré ceci : « La fameuse pipe, me l'a-t-on assez reprochée ! Et pourtant, pouvez-vous la bourrer ma pipe ? Non, n'est-ce pas, elle n'est qu'une représentation. Donc si j'avais écrit sous mon tableau "ceci est une pipe", j'aurais menti ! »

    La peinture de Magritte s'interroge sur sa propre nature, et sur l'action du peintre sur l'image. La peinture n'est jamais une représentation d'un objet réel, mais l'action de la pensée du peintre sur cet objet. Magritte réduisait la réalité à une pensée abstraite rendue en des formules que lui dictait son penchant pour le mystère : « je veille, dans la mesure du possible, à ne faire que des peintures qui suscitent le mystère avec la précision et l'enchantement nécessaire à la vie des idées », déclara-t-il. Son mode de représentation, qui apparaît volontairement neutre, académique, voire scolaire, met en évidence un puissant travail de déconstruction des rapports que les choses entretiennent dans la réalité. Magritte excelle dans la représentation des images mentales. Pour Magritte, la réalité visible doit être approchée de façon objectale. Il possède un talent décoratif qui se manifeste dans l'agencement géométrique de la représentation. L'élément essentiel chez Magritte, c'est son dégoût inné de la peinture plastique, lyrique, picturale. Magritte souhaitait liquider tout ce qui était conventionnel. « L'art de la peinture ne peut vraiment se borner qu'à décrire une idée qui montre une certaine ressemblance avec le visible que nous offre le monde » déclara-t-il. Pour lui, la réalité ne doit certainement pas être approchée sous l'angle du symbole. Parmi les tableaux les plus représentatifs de cette idée, La Clairvoyance (1936) nous montre un peintre dont le modèle est un œuf posé sur une table. Sur la toile, le peintre dessine un oiseau aux ailes déployées.


    votre commentaire
  • On en apprend tous les jours...

    Histoire de la cravate

    On lit ou entend encore souvent que le mot « cravate » est une transformation du mot « Croate », en référence aux mercenaires du même pays employés par Louis XIII au XVIIe siècle. Ceux-ci avaient pour habitude de porter un foulard noué autour du cou.

    En réalité, on trouve des traces du mot cravate dès le XIVe siècle, et cela aussi bien en France qu'en Italie, notamment dans les écrits d'Eustache Deschamps. Cela dit, « croate » en croate s'écrit Hrvat, avec une prononciation très proche du mot français « cravate ». Il n'est donc pas du tout exclu que le port de cet accessoire ait été remis au goût du jour par les fameux soldats croates du roi.

    Cependant, la mode du port de la cravate en Europe semble bien débuter au XVIIe siècle. Elle commence alors à remplacer les jabots de dentelle, qui eux-mêmes avaient supplanté les fraises, plus encombrantes et certainement moins confortables. La cravate est alors généralement une large bande de coton ou de lin, décorée de dentelles. Cette bande est enroulée autour du cou et nouée sur le devant en laissant pendre les deux extrémités.

    Sous Louis XIV, on commence à agrémenter ce nœud de rubans multicolores. C'est également le Roi Soleil qui crée la « fonction » de « cravatier ». Celui-ci dépend du « Grand Maître de la Garde Robe » dont la charge a été crée en 1669. Le cravatier appartient donc aux services de la chambre du roi et a le statut d'écuyer. Sa fonction est alors de choisir et d'ajuster la cravate du roi, mais également les boutons de manchette et les diamants.

    Vers la fin du XVIIe siècle, c'est au tour de la cravate dite Steinkerque de faire son entrée. Elle est apparue lors de la bataille des Flandres du même nom. C'est une cravate au nœud simple dont on passe l'un des pans dans la boutonnière. Celle-ci disparaît au début du XVIIIe siècle pour faire place à de nouvelles modes, notamment le « stock ». Cette dernière est modifiée vers la fin du XVIIIe siècle par l'ajout d'un ruban noir entourant le cou et maintenant les cheveux derrière la tête. Cette cravate est la plus connue de ce siècle, et on la retrouve d'ailleurs dans bon nombre de reconstitutions historiques de l'époque.

    Malgré quelques débats houleux sur la place sociale de cet accessoire, la Révolution ne viendra pas à bout de la cravate, bien au contraire. Alors que les Français s'essaient à une cravate très bouffante, dite à la Garat, du nom du comédien l'ayant popularisée, les Britanniques ne jurent que par la cravate blanche aux nœuds complexes, à l'instar de Brummell, grand dandy de son époque. Ce type de cravate, de couleur noire, devient alors à la mode en France.

    Peu de temps après, face à la difficulté de nouer ce genre d'accessoires (la plupart étant d'ailleurs vendus déjà montés), apparaît la cravate « Régate » qui est véritablement l'ancêtre de notre cravate actuelle. C'est d'ailleurs au même moment qu'apparaît le nœud papillon moderne. Le cravatier new-yorkais Langdorf aura l'idée en 1924 de la couper en diagonale et de l'assembler en trois parties pour en simplifier l'usage. Une invention de taille qui viendra donner à la cravate son aspect actuel.

    Source : wikipedia

    Apprenez à nouer une cravate : C'est ici
    Bonus : découvrez des conseils utiles en video, du même auteur : ici


    votre commentaire
  • Le Mystère sur le mystèrieux nuage que j'avais aperçu est levé, grâce à un de mes visiteurs... C'était donc des mammatus en dessous d'un autre nuage...

    Wikipédia m'en a révélé davantage dans un bel article :

    Mammatus (ou mammatocumulus du latin signifiant mamelle ou mamelon) est un terme qui désigne en météorologie des poches circulaires à la base de nuages convectifs tels les cumulus et les cumulonimbus. Leur couleur est normalement bleu-gris comme le nuage lui-même mais peuvent prendre des tons or ou rougâtres lorsque le soleil couchant les illumine. Ils sont le plus souvent associés avec des orages mais peuvent également se voir sous des nuages non violents comme les altocumulus ou même les altostratus.

    Ils se forment lorsqu'une partie instable d'un nuage dérive au-dessus d'une couche d'air très sèche. Les gouttelettes ou cristaux de glace du nuage s'évaporent en descendant dans la couche sèche ce qui la refroidit en enlevant de l'énergie pour l'évaporation. Comme la descente des gouttelettes n'est pas uniforme, des zones seront plus sèches que d'autres. De plus, la température de la couche sèche ne sera pas uniforme à cause de l'évaporation différentielle ce qui créera une alternance de zones de mouvements convectifs ascendants et subsidents. Les deux effets combinés donneront à la base de la couche nuageuse l'aspect en mamelon.

    En farfouillant sur le web, j'ai trouvé une sympathique galerie d'images (d'où vient la photo ci dessus) sur un site très fouillé en infos sur la météo, entre autres...J'ai aussi trouvé ce site pour approfondir et voir d'autres images sur les nuages...J'ai bien eu des cours de météorologie, mais je ne pensais pas qu'ils étaient aussi variés !


    2 commentaires
  • Le mois de Décembre...déc-embre... ya pas un truc qui cloche ?

    La racine de décembre c'est 10, comme celle de novembre, c'est 9, octobre 8 et septembre 7.
    Or, le mois de décembre est le 12ème mois de l'année, non ? En fait tout ca vient de l'époque Romaine...

    Regardons dans Wikipédia ce que ca dit.. J'aime bien la partie où on arrête de compter les jours Sourire

    "Selon la tradition, ce calendrier comportait à l'origine 10 mois commençant à l'équinoxe vernale, pour un total de 304 (ou 305) jours. Les jours restants auraient été ajoutés à la fin de l'année (entre décembre et mars). Il commençait aux alentours du 1er mars, ce qui explique que le nom du mois de septembre ait la même racine latine que le nombre sept alors qu'il est de nos jours le neuvième mois (même remarque pour octobre, novembre, et décembre) :

    • I - Martius, (mars) : 31 jours, nommé ainsi en l'honneur du dieu romain Mars,
    • II - Aprilis (avril) : 30 jours, dédiés à la déesse grecque Aphrodite, et désignant l'ouverture de l'année,
    • III - Maius (mai) : 31 jours, en l'honneur des sénateurs romains ou maiores,
    • IV - Iunius (juin) : 30 jours, en l'honneur de la déesse romaine Junon,
    • V - Quintilis (juillet) : 31 jours,
    • VI - Sextilis (août) : 30 jours,
    • VII - September (septembre) : 30 jours,
    • VIII - October (octobre) : 31 jours,
    • IX - November (novembre) : 30 jours,
    • X - December (décembre) : 30 jours.

    Il restait alors environ 51 jours par an hors du calendrier, ajoutés
    irrégulièrement pour réajuster le calendrier sur les lunaisons : on
    s'arrêtait simplement de compter les jours durant l'hiver
    en attendant
    la calende de mars marquant la première lune du printemps."



     



    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique