• Comme j'aime bien aller au fond des choses, j'ai décider de mener ma mini enquête sur les codes barres.

    Histoire

    Le saviez vous ? Le code barre a environ 40 ans. Il a été créé par un certain Georges Laurer en 1970

    L'EAN (European Article Numbering )

    Le numéro EAN identifie des articles ou des unités logistiques de façon unique. Sous forme de codes à barres, le numéro peut être lu par un scanner optique. Le numéro EAN constitue la base de contrôle du flux des marchandises, du fabricant à Taïwan jusqu'au consommateur final à Paris. Le code EAN (European Article Numbering) est un code-barres utilisé par le commerce et l'industrie conformément aux spécifications d'EAN International, organisme aujourd'hui remplacé par GS1 (organisme mondial actif dans le domaine de la normalisation des méthodes de codage utilisées dans la chaîne logistique.)

    L'EAN est composé de 8 ou 13 chiffres représentés sous forme de séquences de barres noires et blanches formant un code à barres.

    Code EAN 13 au dos d'un livre
    Code EAN 8

    Ce type de code à barres se trouve sur la presque totalité de produits courants (alimentation, vêtements, droguerie, papeterie, électroménager, etc.). Le code est lu lors du passage aux caisses des commerces.

    Il existe des codes EAN 8 et des codes EAN 13, composés respectivement de 8 ou 13 chiffres :

    • les codes EAN 8 sont réservés à l'usage sur des produits de petite taille (paquets de cigarettes par exemple) ;
    • les codes EAN 13 sont utilisés sur tous les autres produits.

    Le code EAN, comme tous les codes à barres, fait appel à des notions mathématiques assez pointues. Leur structure tient compte des contraintes physiques liées aux conditions de leur impression et de leur lecture. En effet, leur reconnaissance nécessite de pouvoir séparer et mesurer les largeurs des barres, à des distances de lecture variable, sur différents types de capteurs et en l'absence de toute horloge ou mesure de référence.

    La liste des préfixes des numéros situés eu début du code barre permet de désigner le pays où est installé le siège social de l'entreprise qui a produit le pays. Notez qu'ils n'indiquent pas toujours le pays de production, il peut s'agir du pays où est situé le siège social de l'entreprise ou l'un de ses sièges sociaux, c'est à dire qu'un produit peut être manufacturé en Chine par une société Française, ou inversement (moins probable)

    Conclusion : malgré ce que certains messages veulent nous faire croire, pas si facile de dire : je n'achète plus des produits chinois parce que je surveille les codes barres !

    Pour info, la liste de ces préfixes est consultable ici : http://www.gs1.org/productssolutions/barcodes/support/prefix_list.html

    Source : wikipédia


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  • Vous connaissiez, vous, la Waide ?

    Le pastel des teinturiers est une plante bisannuelle de la famille des Brassicacées, très cultivée autrefois pour la production d'une teinture bleue, le pastel.

    Nom scientifique : Isatis tinctoria L., sous-famille des Brassicoideae.

    Noms vernaculaires : pastel, pastel des teinturiers, guède ou guesde, waide, herbe de saint Philippe, or bleu de Picardie, herbe du Lauragais (France), woad (anglais), glastum (latin), Waid (allemand), weede (néerlandais), guado (italien), guasto (espagnol), nilo (polonais), ijenack (russe)

    Le nom de « pastel » vient du latin pasta, pâte (autrefois les feuilles étaient broyées dans les moulins à pastel et formaient une pâte ensuite fermentée et séchée).

    Le terme « guède », autrefois « vouède » (picard : waide) dérive d'une racine germanique qu'on retrouve dans l'anglais woad et dans l'allemand Waid. (source : Wikipédia )

    Découvert par hasard sur la boîte à image...dont le reportage est diffusé sur ce site

    A vos mirettes :) 


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  • Où l'on apprend que Lyon et Laon s'appellaient pareil.... 

    Lugdunum était le nom romain de l'actuelle ville de Lyon comme il a été celui des villes de Laon dans l'Aisne, de Saint-Bertrand-de-Comminges (Lugdunum Convenarum) dans la Haute Garonne, et de Leyden aux Pays Bas.

    Et Lug (ou Lugos) alors ?

    Lug est le dieu suprême de la mythologie celtique, non seulement parce qu'il est au sommet de la hiérarchie mais aussi parce qu'il est panceltique : il fait partie des rares divinités à se retrouver chez tous les peuples celtes. L'importance de Lugos en Gaule est notamment attestée par un certain nombre de toponymes dont le plus connu est Lugdunum (« dunon » en gaulois, qui signifie forteresse et colline).

    Jules César dans la Guerre des Gaules le compare à Mercure. Son nom même, en rapport avec la lumière en fait un dieu solaire. Un autre de ses nombreux surnoms est « lamfada » ce qui signifie « au long bras », ce qui confirme l'universalité de ses pouvoirs. Il maîtrise la création, les échanges, la pensée et la beauté, c'est un druide, un guerrier et un artisan qui peut aussi se montrer vindicatif et obscur.

    Il possède une lance magique, arme mortelle à chaque coup mais qui sert aussi à l'adoubement royal ; elle est inséparable du Chaudron du Dagda rempli de sang, il faut qu'elle y soit plongée pour éviter qu'elle ne détruise tout autour d'elle ; il se sert aussi d'une fronde redoutable.
    Pour les arts, il a une harpe qui joue de la musique toute seule, mais dont il sait se servir admirablement : elle peut endormir, faire pleurer ou rire.

    Source : extrait d'articles sur Wikipédia  


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  • Je ne veux pas vivre en ochlocratie, non, non, non, quelle catastrophe sinon....

    Article de Wikipédia :

    L' ochlocratie (en grec : οχλοκρατια, en latin : ochlocratia) est une forme de gouvernement dans lequel la masse a tous les pouvoirs et peut imposer tous ses désirs.

    A mettre en parallèle avec la foule :

    La foule partage avec le groupe l'idée de proximité géographique et de quantité de personnes, mais possède en plus les attributs suivants :

    • conscience collective : les pensées et actions de chaque membre d'une foule sont tous orientés vers le même but. C'est la caractéristique première d'une foule, en opposition à un groupe (ou masse humaine) où des motivations différentes circulent en son sein.
    • intelligence : le niveau global d'intelligence d'une foule est généralement inférieur à celui d'un seul de ses membres. Les réactions sont plus guidées par des émotions primaires (peur, colère, désir, joie) que des réflexions évoluées face aux évènements.

    Le deuxième point est à mon goût absolument effrayant. Loin d'être agoraphobe , les ruées de Noël me font frémir... Brr, rien qu'à à tous ces gens qui s'engouffrent par la même porte pour passer sans penser à ouvrir la deuxième, ça me fait frémir.

    Modélisation

    Les réactions des foules présentent certains aspects prédictibles et même modélisables mathématiquement. La principale source d'étude est son mouvement à travers les endroits qu'elles traversent. Par exemple :

    * dispersion d'une large avenue à un ensemble de rues étroites,
    * passage par une entrée ou sortie de stade,
    * réaction face à un danger potentiel (violences de rue, réactions de forces de l'ordre, explosion...)

    C'est là que ça devient intéressant. Prédire le comportement des gens en situation de groupe est une activité assez intéressante. Je posterai un article à ce sujet, il y a des découvertes surprenantes et des applications non moins indispensables, comme la technique "pour-avoir-4-places-à-soi-dans-le-bus", très ludique et surtout confortable.

     Avis : si quelqu'un connaît l'auteur de l'image ci dessus, merci de me le signaler dans les commentaires ;o)


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  • Petite histoire de la cathédrale 

    La cathédrale Notre-Dame de Laon est une des premières cathédrale gothique de France. Construite après celle de Saint-Denis et celle de Noyon, elle est chronologiquement antérieure à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle est implantée sur l'« acropole » de Laon, la ville haute surplombant de 100 mètres la plaine. Elle fut construite à l'emplacement d'une première cathédrale édifiée sous l'épiscopat de l'évêque Gerfrid, (774-†799). Ce premier monument, dédié en l'honneur du Saint-Sauveur et de Sainte-Marie, fut consacré le 6 septembre 800 en présence de Charlemagne.

    La construction de l'édifice actuel est initiée par l'évêque Gauthier de Mortagne. Elle débute en 1155 et continue jusqu'en 1235. C'est une cathédrale de style gothique de transition. Elle fut prise en modèle par de nombreux édifices gothiques comme les cathédrales de Chartres, Reims, Magdebourg, Limbourg, Lausanne, Dijon.

    Les Tours 

    Elle possède quatre tours, campaniles ou clochers dont Villard de Honnecourt a dit qu'elles étaient les "plus belles du monde". Les deux tours de la façade sont ornées de statues de bœufs grandeur nature. Elles font référence à une légende, selon laquelle le bœuf chargé de monter en haut de l'« acropole » de Laon les matériaux nécessaires à la construction de la cathédrale, épuisé de cette montée, aurait été remplacé par un bœuf miraculeusement apparu.

    Ce week-end, petites reconstitutions de cet épisode : 

    Au cours de l'insurrection communale survenue le jeudi 25 avril après Pâques de l'année 1112, l'évêque Gaudry, détesté par la population de Laon, fut tué alors qu'il s'était caché dans un tonneau du cellier de son évêché. (ajout personnel : jeté des remparts pour être exact ; les émeutiers seront ensuite exécutés par pendaison par les forces de l'ordre)

    Source : Wikipédia.


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