• Une petite semaine ca fera du bien pour se détendre, se défouler avant le Grand Rush du mois de Mars.

    Cf le site de l'endroit 


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  • Vu dans l'Union (le journal local). C'est terrible quand même...

    Laon : faute d'argent, il creuse lui-même la tombe de son père

    Samedi matin, un Laonnois de 22 ans, Hervé Féton, a été obligé de creuser lui-même la tombe dans laquelle il va demain mettre le cercueil de son père, Hugues Honoré, décédé mardi dernier. Une tombe qu'il devra lui-même recouvrir de la terre que lui et ses amis ont déplacée en début de week-end sous la pluie.
    Cette scène, qui peut paraître incongrue au XXIe siècle, s'explique par le manque de revenus du jeune homme, au chômage. Le sort semble s'acharner sur lui puisqu'il avait déjà perdu sa mère il y a deux ans.

    « Nous avons essayé pendant toute la semaine de frapper à toutes les portes, explique une de ses belles-sœurs, mais partout, nous avons eu le droit à la même réponse : aucune aide possible. J'ai même eu quelqu'un de la MSA qui m'a répondu que pour elle, sa place était déjà payée ! Tout le monde n'a pas les mêmes moyens. »

    Hervé, son cousin et deux amis ont donc organisé une quête pour Hugues, un ancien employé de ferme, connu dans le quartier Montreuil où il vivait avec son fils. Cette quête leur a rapporté un peu plus de 200 euros. Bien loin des 1.000 et quelques euros que va coûter l'enterrement. Un prix pourtant relativement bas qu'un entrepreneur de pompes funèbres a réussi à obtenir en « minimisant tous les coups », selon l'artisan lui-même. Cet homme est venu donner des conseils aux jeunes samedi matin.

    « Malheureusement, ce n'est pas un cas isolé de voir des gens qui se retrouvent dans la difficulté au moment de payer les obsèques, explique l'entrepreneur, cela arrive une fois tous les quinze jours en ce moment. Alors qu'autrefois, c'était trois ou quatre fois par an. »

    A quelques années de la retraite, l'homme serait d'ailleurs favorable à la mise en place d'un forfait pour les cas comme celui d'Hervé. Aujourd'hui, ce dernier et ses amis vont continuer les démarches pour tenter de trouver l'argent nécessaire à l'enterrement.Ensuite, ils chercheront une solution avec l'Opal, afin qu'Hervé puisse continuer à vivre dans un appartement qu'il serait sans cela obligé de quitter, là aussi faute de ressources suffisantes.


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  • Je l'aime bien celle là, et pourtant j'aime les animaux..
    En tout cas, elle m'a bien fait rire...


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  • Vu sur le Glob de Fab.

    Reportage de "90min" (Canal+) à voir sans attendre. On dit de ce reportage qu'il a été interdit, mais c'est vraisemblablement un hoax, car il n'y a pas eu d'interdictions visiblement*

    *Extrait du site hoaxbuster :

    Initialement prévu dans le cadre de l'émission 90 minutes proposée par Paul Moreira, un documentaire dénonce les OGM... Jusque là, personne n'a pu le voir, mais heureusement Internet veille au grain et c'est ainsi qu'il se retrouve en diffusion sur google video.

    Depuis que l'information circule via les messageries électroniques, c'est la folie. Tout le monde veut voir le fameux reportage sur les OGM censuré tantôt par la chaîne cryptée, tantôt par l'état (en fonction des versions et des affinités de chacun). En effet, grâce à internet, c'est le double effet kiss kool :

    • on peut voir un documentaire interdit (nous en sommes tous friands, il recèle forcément des vérités qu'on nous cache)
    • on peut constater que les médias sont effectivement à la botte des marchands de maïs transgénique et des gouvernements (genre, "Et voilà ! Même Canal est bien dressée")
    Internautes de tous pays, unissez-vous contre la censure... Oui, seulement voilà, après investigations, il s'avère que le reportage en question n'a pas du tout été censuré, ni interdit. Laure Noualhat, journaliste à Libération, est d'ailleurs la première à nous confirmer par e-mail que "le film a bien été diffusé le 15 novembre". Chacun pourra le constater en consultant le programme de l'émission "90 minutes", ou en vérifiant les archives du Monde.
    Paul Moreira, ancien rédacteur en chef de l'émission et actuel directeur de la campagne "liberté d'informer", qu'on peut difficilement soupçonner d'être aux ordres (viré par canal), est le premier a reconnaître que le reportage en question n'a jamais fait l'objet d'une quelconque censure.


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  • Des fois, ca me manque...

    "Comme de visages, la ville de Bordeaux jouit de noms divers. Elle s'est construite dans leur multiplicité. De Burdigala, Bourdeu, Bourdeaux, Bordeaulx au nom actuel, tous portent les marques des métamorphoses du passé. Son âme, elle, fut préservée en une métempsycose. Elle est celle de son fleuve, son port d'origine gallo-romaine.

    Autant d'appellations qui renferment une histoire de 2000 ans, à écouter, à observer dans les murmures des mascarons, les tressaillements des pierres. Elles soufflent l'air d'anciens vestiges à l'accent romain de la Burdigala d'Ausonne, aux venelles pavées et sombres d'époque médiévale. Là se joue la pièce de mon Bordeaux. Celle où mon esprit grandit, que j'aime et à ma vie manque ! Au gré d'une ballade à travers rues et quartiers il revient, à mes oreilles, le bruit du métal rougi, frappé sur l'enclume des ferronniers.

    Les échos des voix du peuple grouillant d'artisans résonnent encore sur les murs refroidis d'anciennes échoppes, que mon oeil d'un coup, embrasse pour remonter l'histoire des rues du " vieux Bordeaux ". Des Bahutiers à la Fusterie, du Chai des farines aux Argentiers, sans oublier la Rousselle toujours laborieuse.

    Et le marteau cogne, le bois craque et travaille derrière les portes cochères d'où s'échappent en une fièvre travailleuse, fumées et poussières noires. Chatouillant mes narines, ce temps y dépose son odeur lointaine. En un ballet, la foule d'artisans continue sa danse aux abords du fleuve. Ils sourient à la porte Cailhau, à Aliénor d'Aquitaine, qui tournée vers le fleuve, assure sa pieuse et royale défense.

    Dans ce tohu-bohu, silhouettes et membres agités dessinent de larges ombres qui s'étirent en arc en ciel sur les berges encombrées. Les passants endimanchés et curieux en tout genre observent le spectacle d'ouvriers à la gouaille " bordeluche ". Ils déchargent de leurs mains aguerries, vivres et marchandises, sur des quais boueux parsemés de pinasses effilées pour un corps à corps avec l'estuaire. D'une manoeuvre habile, toute la richesse marchande prend l'étroit chemin d'échoppes aux fenêtres à meneaux, ouvertes sur le négoce, en des convois branlants. Avec hissée, au mât de leur charreton en bons hommes de " Bourdeu ", la reconnaissance du port nourricier.

    Stéphanie Bourdy, Bordeaux, 18 mai 2003.

    Je rajoute le lien vers son site web, avec d'autres textes ... ;)


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